Management : des savoir-faire autant que des savoir-être

A l’exception des TPE, les entreprises intègrent nécessairement plusieurs personnes, qui doivent travailler ensemble pour en assurer le développement et la croissance. Dès lors, le management devient indispensable. Et si ce dernier suppose des rapports hiérarchiques et des compétences techniques, les compétences humaines sont tout aussi essentielles.

Le management : une intelligence humaine avant tout

Le succès d’une entreprise n’est, d’un certain point de vue, que le fruit d’un travail commun : celui des dirigeants et celui des équipes. Ce travail nécessite donc une coopération de toutes les parties qui composent l’entreprise, d’un point de vue hiérarchique (entre supérieurs et subalternes) comme organisationnel entre les différentes fonctions de l’entreprise (commercial, financier, ressources humaines, etc…). Les managers sont en charge de ce lien entre les parts de l’entreprise et, de ce fait entre les personnes qui la composent. Donnant à chacun les directives nécessaires, ils sont dans certains cas le relais indispensable entre les collaborateurs et la direction de l’entreprise ; et bien souvent la cheville ouvrière du développement de cette dernière. Ils doivent donc bien évidemment avoir des compétences techniques importantes dans leur domaine. Mais, les collaborateurs étant avant tout des êtres humains, avec tout ce que cela comporte, les managers doivent aussi être, en plus d’experts de leurs métiers, des leaders et des communicants dotés d’un sens aigüe des relations humaines. Ces qualités, souvent regroupées sous le terme de « softskills » sont au moins aussi cruciales que les compétences techniques pour les managers ─ et, du fait des évolutions de la perception du travail, prennent aujourd’hui de plus en plus d’importance.

Les softskills, des compétences indispensables mais méconnues

Le savoir-être, la capacité à communiquer avec les autres et à imposer son leadership comme sa légitimité et, plus important encore, à obtenir l’adhésion des collaborateurs à la vision proposée (objectifs et moyens à mettre en œuvre pour les atteindre) sont primordiaux pour les managers ─ et donc, de fait, pour les entreprises. Malheureusement, ces softskills s’apprennent rarement au cours des différents cursus de formation initiale (quelle qu’elle soit) et ne s’improvisent pas. Or, ils sont essentiels au bon fonctionnement d’une entreprise, et leur acquisition devient donc autant un enjeu qu’une nécessité.

L’acquisition des softskills, un enjeu pour les managers

La posture managériale, c’est une évidence, ne se décrète pas et s’acquiert bien souvent par l’expérience. Cependant, les habitudes, les process qui fonctionnent ne sont pas toujours transposables d’une situation à une autre (surtout quand on touche à l’humain), et se former à ces compétences transversales que sont les softskills est aujourd’hui un impératif pour les managers. Les nouvelles techniques de communication interpersonnelles, ou les nouvelles manières de manager (en intégrant davantage les avis des équipes et les retours d’expérience, ou par projet par exemple) sont en effet essentiels et peuvent s’apprendre, de manière théorique mais surtout pratique, notamment en faisant appel à des coachs ou des formateurs spécialisés. Ces enseignements, qui collent souvent aux réalités de chaque entreprise, complètent idéalement les acquis d’expérience des managers, et participent ainsi pleinement au développement des entreprises.

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