Vins et spiritueux : la franchise comme solution pour entreprendre dans un métier passion

Le régime de la franchise est réputé pour permettre d’entreprendre à moindre risque, en apportant aux porteurs de projets un accompagnement et en les faisant bénéficier de la notoriété d’une marque. Ce système est donc particulièrement adapté à des personnes souhaitant évoluer, et surtout se reconvertir vers un métier répondant à des aspirations profondes ─ et ce qu’il s’agisse d’une recherche de sens ou de se rapprocher d’une passion. Le domaine du vin et des spiritueux est à ce titre particulièrement représentatif de ce que peuvent apporter les réseaux de franchise à des entrepreneurs souhaitant conjuguer intérêt à l’exercice de leur métier au quotidien et opportunités financières.

Le vin, un produit noble attirant des entrepreneurs passionnés

Si la recherche de développement et de profit est bien sûr inhérente à l’entrepreneuriat, on ne saurait le réduire à cette seule dimension. Le besoin d’indépendance ou l’envie de se réaliser sont également des moteurs puissants pour la plupart des porteurs de projets. Toutefois, le secteur des vins et spiritueux ajoute à ces aspects une autre motivation : celle de la passion. Le vin n’est en effet pas un produit anodin, pouvant même, à l’instar du cuir ou du bois, être qualifié de produit noble. Un vin a une histoire qui provoquera parfois tant chez le caviste que pour le consommateur un écho avec la sienne propre ; il s’inscrit dans un territoire. Le vin est à la fois toujours le même, rouge, blanc ou rosé ; et toujours différents, d’un récoltant ou d’une année à l’autre. Cela en fait toute la complexité, mais surtout l’attrait. Entreprendre dans le vin, en décidant de racheter un domaine pour les personnes ayant l’âme rustique ou en devenant caviste est donc profondément porteur de sens. Les diverses enseignes proposant des franchises dans ce domaine sont d’ailleurs unanimes : s’il n’est pas nécessaire d’être œnologue pour se lancer dans ce métier, la passion pour le produit est-elle essentielle ; et plus qu’a des investisseurs, leurs propositions s’adresseront à des commerçants dans l’âme doublés d’amateurs éclairés (même si une formation dispensée par les réseaux vient toujours combler d’éventuelles lacunes). Pour donner à ces entrepreneurs souhaitant lier passion et activité professionnelle, les réseaux de franchise mettent à leur disposition des moyens pour les aider à se développer sur un marché qui, s’il connaît quelques contraintes, présente aussi de belles perspectives.

Un marché diversifié et riche d’opportunités

Il est vrai que la consommation de vin par les Français a baissé depuis plusieurs années (surtout par rapport à ce qu’il en était au cours des années 60 et 70), à la fois du fait de politiques publiques favorisant la réduction de la consommation d’alcool et par l’essor d’autres boissons telles que la bière. Toutefois, le marché ne s’est pas écroulé, loin s’en faut. Le vin reste l’une des boissons parmi les plus plébiscitées, et devient à la fois un symbole de plaisir et d’épicurisme. Il apparaît donc que le vin, comme d’autres spiritueux, connaît une forme de premiumisation de sa consommation. La production globale de vin en France connaît parallèlement une légère baisse en volume, mais affiche, elle aussi, une tendance à l’amélioration de la qualité des produits (même si les vins les plus prestigieux, dans certaines appellations de Bourgogne ou du Bordelais, continuent de privilégier une stratégie d’export de la production).

Si les manières de consommer le vin et les spiritueux (issus du travail de la vigne, tels que le cognac ou l’armagnac, ou non) ont changé, il en est de même pour les canaux de distribution. La grande surface concentre, dans ce secteur aussi, la majorité des ventes, par simple facilité d’accès et d’achat.

Cependant, le vin est, comme nous l’avons dit, un produit noble et éminemment complexe. Aussi, en parallèle aux circuits de la grande distribution, existe-t-il un véritable espace pour les cavistes, capables grâce à leur connaissance de leurs produits de conseiller et d’accompagner la clientèle dans ses choix ─ et ce d’autant plus qu’à la suite de la crise du Covid-19 et des confinements de 2020 les Français semblent avoir redécouvert tout l’intérêt des commerces dits de proximité, générateurs de davantage de lien social.

Un métier de commerçant, dans lequel le contact humain est essentiel

La vraie valeur ajoutée des cavistes tient en effet au service qu’ils sont à même d’apporter à leur clientèle. Un vin ne se limite en effet pas à sa seule étiquette, le goût pouvant varier à la fois d’une appellation (et il en existe de nombreuses, parfois injustement méconnues ou réduites à des clichés) à une autre, mais également selon son année ou son récoltant et sa vinification. Le caviste, de par sa connaissance du produit, est ainsi à même de pouvoir accompagner sa clientèle, de lui prodiguer des conseils en matière d’accord mets et vins, ou tout simplement de lui faire découvrir des saveurs et terroirs qui lui étaient inconnus. La relation humaine, le goût du service et de la relation client (si essentielle dans le commerce de proximité) est donc indispensable pour envisager de se lancer dans cette activité. Toutefois, le seul savoir-être peut parfois ne pas suffire, et les enseignes sont précisément là pour accompagner les porteurs de projets.

Entreprendre accompagné : tout l’intérêt de la franchise

En plus de la formation déjà évoquée, les réseaux de franchises apportent de nombreux soutiens à leurs partenaires franchisés. Une franchise permet d’abord de bénéficier de la notoriété d’une marque reconnue et identifiée par les consommateurs. Ensuite, les réseaux sont également des soutiens précieux pour trouver (élément souvent problématique, surtout dans certains centres-villes) et aménager les espaces de vente selon les meilleurs codes du retail. De plus, le sourcing produit et la veille effectués par les réseaux permettent aujourd’hui d’envisager une diversification des produits proposés, notamment vers les rhums, whiskys et bières artisanales qui ont aujourd’hui les faveurs de la clientèle. La formation dispensée par les têtes de réseau ne se limite d’ailleurs pas à la seule dimension produit, et intègre toutes les problématiques de gestion et d’exploitation d’un centre de profit. Durant cette phase d’exploitation, le réseau assume également son rôle d’animation commerciale et aide les franchisés à sourcer leurs produits ─ ce qui, dans le secteur du vin, est une tâche éminemment complexe. Cela permet aux franchisés de bénéficier de tarifs d’achat avantageux, et il ne s’agit pas là du seul avantage à l’entrepreneuriat en franchise dans le secteur.

Les boutiques, de par leur taille, ne nécessitent que rarement du personnel, se prêtant parfaitement à des candidats souhaitant éviter d’avoir à gérer des salariés, tout en s’accomplissant dans leur métier.

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